La Proposition de loi sur la lutte contre la violence animale a permis de parler d’un sujet très peu connu, qui est la zoophilie. Depuis plus d’un an, Animal Cross milite pour faire connaître ce sujet. Grâce au député D. Houbron, co-rapporteur du texte, ce sujet a été repris à l’article 11 du projet de loi.

Animal Cross est très heureux d’avoir porté ce sujet et d’avoir éveillé les consciences. C’est sans doute la première fois en France que le débat a été aussi intense sur la question. Animal Cross a jeté la lumière sur une pratique cachée mais courante, qui commence avec le visionnage de films vidéo-pornographiques (+1,5 millions par mois estimé il y a un an) jusqu’au viol et aux agressions sexuelles sur les animaux (sans doute plusieurs milliers par an).

Des résultats en-dessous de nos attentes

Les résultats à l’Assemblée nationale sont toutefois très en-dessous de nos attentes. Nous avons lancé une pétition qui a atteint près de 50 000 signatures en quelques jours et nous vous encourageons à la signer.

Signer la pétition

Nous comptons utiliser le temps qu’il nous reste avant le passage du texte au Sénat pour obtenir le durcissement nécessaire.

Comment expliquer ce résultat moyen ? Globalement, le sujet intéresse peu et les députés avaient d’autres priorités (vente sur internet, captivité des cétacés, etc.). Un amendement a été porté dans la précipitation par Lrem.  Le rapporteur était isolé et le parti majoritaire LRem ne l’a pas soutenu. C’est le premier niveau d’analyse.

Par ailleurs, pour le Ministère de l’agriculture, il ne faut pas trop en faire. Le ministre ne voudrait pas que les plaintes puissent se retourner contre les agresseurs, comme si les animaux n’avaient droit qu’à une protection limitée. D’où cette remarque  surprenante, selon laquelle il ne faut pas élargir la notion de sévices sexuels aux agressions sans pénétration des animaux, de peur qu’on ne puisse qualifier de sévices sexuels sur les animaux le fait de leur « caresser la crinière » ! C’est le deuxième niveau d’analyse.