Zoophilie

Animal Cross dénonce depuis des années la zoophilie en France. En tant qu’association de protection animale, il est de notre devoir de protéger l’intégrité physique des animaux contre les zoophiles. La zoopornographie en ligne est normalement interdite, et accessible aux mineurs, mais continue de fait avec des sites et hébergeurs à l’étranger. Avec le sénateur André Bazin et la député Corinne Vignon, nous avons interpellé le gouvernement pour savoir ce qu’il comptait faire pour faire fermer ces sites.

Les mêmes parlemenaires sont intervenus lors du Projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique. Grâce au nouveau texte (en cours d’adoption)  l’autorité de régulation de la communication (ARCOM) pourra directement demander aux fournisseurs d’accès de fermer les sites pornographiques ne filtrant pas l’accès aux mineurs, sans passer par un juge.  L’ intervention de ces parlementaires a permis de confirmer que le nouveau pouvoir de l’ARCOM s’étendrait aussi aux contenus zoo-pornographiques.

Nous avons aussi assigné des hébergeurs de sites internet zoo-pornographiques  basés à l’étranger afin d’en arrêter la diffusion. D’autres actions juridiques sont prévues.

En mars, nous avons participé à un colloque sur le thème « Une seule violence ». Benoît Thomé, président d’Animal Cross, est intervenu pour parler de la zoophilie. Vous pouvez écouter son intervention juste ici (à partir de 1:05:20). A l’occasion de ce colloque, nous avons analysé les faits divers relayés par la presse quotidienne sur les cinq dernières années et le constat est sans appel : il existe un lien entre les atteintes sexuelles sur les animaux et les êtres humains. Retrouvez l’article complet ainsi que le résumé du colloque ci-dessous.

Pour finir, en novembre dernier, Animal Cross a porté la voix des animaux devant la cour d’assises de Grenoble. Dans un dossier illustrant parfaitement l’existence d’une seule violence, un accusé était jugé pour diverses infractions perpétrées contre des êtres humains et des animaux. S’agissant des atteintes aux animaux, il était notamment poursuivi pour des actes de cruauté sur des chiens et des rats n’ayant laissé aucun survivant mais également pour des sévices de nature sexuelle sur des chiens. Notre avocate Olivia Symniacos a été présente durant les 5 jours d’audience. L’accusé a été condamné à la perpétuité avec 18 ans de sûreté : une victoire pour les animaux et pour Animal Cross.