L’Ordre national des vétérinaires vient de sanctionner par un avertissement la vétérinaire en charge de la Spa de Pau en 2013. Il reconnait une « violation de l’aliénation de son indépendance professionnelle » car elle euthanasiait les animaux sans vérifier le délai fourrière. Pendant la période de fourrière des 10 premiers jours, la fourrière est censée rechercher le propriétaire de l’animal, que celui-ci soit identifié ou non. Ces animaux n’ont pas eu cette chance et ont été froidement assassinés. Sur 413 animaux que la vétérinaire a reconnu avoir tués en 2013, 56% l’ont été pendant la période fourrière. La vétérinaire n’a exprimé lors de l’audience ni remords, ni regrets, justifiant tous ses actes.
L’Ordre des vétérinaires ne l’a toutefois pas sanctionnée pour les animaux tués après le dixième jour de garde, la loi donnant alors au vétérinaire la possibilité d’euthanasier l’animal en cas de « nécessité ». Animal Cross déplore la décision de l’Ordre des vétérinaires. Il faut savoir que 38% des vétérinaires, soit environ 5000 vétérinaires, pratiquent des euthanasies non justifiées médicament, selon les données même de l’Ordre. L’association estime que l’Ordre des vétérinaires fait le grand écart entre sa propre déontologie, qui prévoit le respect de la dignité de l’animal, et la pratique par ses membres d’euthanasies non justifiées.
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