Le scandale du Mediator a fait la une des médias ces derniers mois. Pourquoi ? La réponse est claire : une estimation de 1 300 décès par atteinte valvulaire et plus de 3000 hospitalisations.
Le Mediator, chez Servier, appellé aussi en interne le «Merdiator» **, était destiné aux diabétiques en surpoids mais était aussi prescrit comme coupe-faim.Le laboratoire prétendait que ses produits étaient meilleurs que les autres en se basant sur des études animales. Mais à quoi ont finalement servi ces expérimentations sur les animaux ? qu’ en est-il des effets secondaires ?
En effet par obligation légale, tous les médicaments sont testés sur les animaux avant d’être autorisés à la vente. Or, les effets secondaires de médicaments sont parmi les
principales causes de mortalité dans les pays « dits »développés. C’est après utilisation par les humains que l’on découvre ces effets secondaires et, bien
souvent, quand on essaie de les comprendre par l’expérimentation animale on s’aperçoit qu’ils n’affectent pas les animaux.
Les médicaments (actuellement tous testés en laboratoire sur les animaux) sont censés améliorer notre santé, alors que leurs effets secondaires sont là pour la détériorer et bien
souvent la détruire. Chercher l’erreur … !
Pour illustrer ces propos il suffit de lire la notice d’un médicament :
– 1 ligne sur le traitement effectif
– 30 lignes sur les effets secondaires indésirables
Après lecture c’est la crise d’urticaire assurée …. qu’il faudra soigner .. avec un médicament (testé sur l’animal).. !
Malheureusement il y a eu de nombreux « Merdiator » par le passé. Pour mémoire :
– Thalidomide, plus grande catastrophe médicamenteuse du XXè siècle
– Cérivastatine de Bayer en 2001
– Iressa d’AstraZeneca en 2002
– Vioxx de Merck en 2004
Ce qui nous amène à répéter sans cesse qu’aucune espèce animale n’est le modèle biologique d’une autre. Seule l’étude des cellules humaines peut fournir une réponse fiable pour les humains. Plus fiables, moins coûteuses, aux résultats plus rapides, ces méthodes alternatives permettraient d’éviter la souffrance et d’épargner la vie des millions de chats, chiens,
souris, chevaux, singes, oiseaux, ovins, caprins, poissons… utilisés chaque année dans les laboratoires.
L’expérimentation animale est le moyen le plus simple et le plus rapide pour qui veut faire carrière et pour les industriels qui voudraient faire croire à l’innocuité de leurs produits. Abruti par la culture ambiante du mépris, l’humain développe, avec de bien mauvais sentiments, des comportements de cruauté envers le vivant –en l’occurrence le règne animal-. Rien ne justifiera jamais que l’on inflige aux Animaux des mauvais traitements et des supplices pour satisfaire une « mauvaise science » (la recherche dans les laboratoires pharmaceutiques), et pour remplir les tiroirs-caisses des lobbies de la médecine.
Pour ces lobbies des millions de bénéfices, mais c’est aussi en millions que se comptent les victimes de l’expérimentation animale.
Pour conclure abordons le sujet différemment : d’illustres ancêtres de la médecine (Hippocrate, Paracelse, Hahnemann plus récemment) considéraient « certainement à juste titre » que
la maladie n’existait pas, mais qu’il n’y avait que des malades. Alors quand nous sommes des « malades », soignons nous avec des remèdes testés et expérimentés sur nos propres cellules (méthodes alternatives), et laissons tranquille l’animal qui n’a rien demandé …. lui ! Des millions et des millions d’animaux nous remercieront de les avoir épargnés.
Ouvrons enfin les yeux, changeons notre regard et ouvrons aussi …notre cœur, pour eux les Animaux que l’humain méprise tant.
** Cf: http://www.lefigaro.fr/actualite-france