Les prochaines élections européennes auront lieu entre le 6 et le 9 juin 2024, dans les 27 pays membres de l’Union européenne.
En France, les électeurs seront appelés aux urnes le dimanche 9 juin 2024 pour élire 81 eurodéputés.

Votre voix pour les animaux compte ! VOTEZ ! 

L’Union européenne dispose de compétences étendues pour protéger les animaux sur son territoire et au-delà. La campagne des élections européennes représente donc une occasion unique pour les femmes et hommes politiques français(es) de s’engager pour améliorer le bien-être des animaux en Europe. C’est pourquoi 29 ONG de protection de animale, dont Animal Cross, demandent à l’ensemble des candidats français de s’engager sur un Manifeste de 33 mesures porté dans toute l’Union européenne.

33, c’est le nombre de mesures du manifeste #EngagementAnimaux2024 !

Ce Manifeste a été élaboré par les ONG membres de l’association pan-européenne Eurogroup for Animals dans le cadre de la campagne Vote for Animals 2024. Cette campagne se décline en France via la plateforme Engagement Animaux, et est soutenue par 29 ONG françaises de protection animale, dont Animal Cross. Le manifeste vise à engager l’ensemble des candidats aux élections européennes 2024 dans tous les pays membres de l’Union Européenne, sur 10 grands axes d’action pour améliorer la condition des animaux en Europe.

Quels sont les candidats les plus engagés en faveur des animaux ?

L’Union européenne dispose de compétences étendues pour protéger les animaux sur son territoire et au-delà. La campagne des élections européennes représente donc une occasion unique pour les femmes et hommes politiques français(es) de s’engager pour améliorer le bien-être des animaux en Europe

Pourquoi l’Europe est-elle importante pour les animaux ?

L’échelon européen est celui où se jouent les questions clés de l’élevage et de l’expérimentation animale. Afin de ne pas fausser la concurrence, l’Union européenne a proposé au fil des ans des normes pour la production (« l’élevage » ) dans de nombreux domaines comme le porc, le poulet de chair, les poules pondeuses, l’abattage, le transport des animaux vivants. Une directive concerne aussi l’expérimentation animale. Globalement, ces textes autorisent et encadrent des pratiques plus qu’ils ne protègent les animaux. Ils représentent généralement une amélioration par rapport à la situation précédente (taille des cages des poules plus grandes par exemple). La faune sauve est aussi concernée, à travers les Directives oiseaux et habitats, qui permettent de diminuer la pression sur les animaux protégés.

Quelle est la position de l’Union européenne sur les animaux ?

Le mandat de la présidente de la commission avait rempli d’espoirs les protecteurs des animaux.  Grâce à l’intiative citoyenne européenne (ICE) lancée en septembre 2018 au Parlement européen, plus de 170 organisations se sont réunies pour demander la fin de l’élevage en cagePrès de 1,4 million ont signé et il avait été envisagé de mettre fin aux cages d’ici 2027. Mais plus de 5 années plus tard, l’Union européen n’a rien publié et semble avoir enterré ses projets.

Des progrès sont attendus dans le transport des animaux, visant à améliorer le bien-être du 1,6 milliard d’animaux chaque année, avec un raccourcissement des temps de trajet, un espace minimal pour les animaux ou des règles plus strictes concernant les températures extrêmes. 

Nous attendons aussi de nouvelles mesures pour répondre à l’initiative citoyenne européenne (ICE) «Fur Free Europe» (Pas de fourrure en Europe), qui demande une interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure et de la vente de produits contenant de la fourrure au sein du marché unique.

Concernant les loups hélas, la Commission européenne, sous l’impulsion de sa présidente Ursula von der Leyen, a proposé en décembre 2023 de rétrograder le statut du loup, le faisant passer de “strictement protégé” à simplement “protégé”. Ce déclassement vise à faciliter la régulation des populations de loups, notamment par des tirs de prélèvement.