Pour faire face à la Covid 19, revoilà le confinement !
Plus de sorties au-delà de 1 km, plus de rencontres entre amis, plus de visites de la famille, plus de loisirs, ou presque. Une nouvelle vie entamée pour minimum 4 semaines, qui, au-delà des problèmes économiques engendrés, fait râler la plupart d’entre nous. Privation de liberté, petits espaces, promiscuité avec les autres… on n’aime pas !
Et bien voilà matière à réfléchir ! N’est-ce pas précisement, et en bien pire, ce que l’on inflige aux animaux en les mettant en cage, ou en les maintenant au bout d’une chaine ?
Oui c’est diffcile à vivre. Oui cela peut rendre agressif.
Et que dire du fait d’être privé de la nature ? De l’accès aux grands espaces ? Du chant des oiseaux ? Du clapotis de l’eau ? Du souffle du vent ? De la douce odeur de la nature après la pluie ? Du craquement des feuilles mortes sous nos pas ? Des rayons du soleil qui réchauffent notre peau ?
Nous ne sommes pas la seule espèce sur terre. Puisse cette nouvelle épreuve faire comprendre à chacun qu’il faut changer d’attitude et voir le vivant autrement, comme un frère, une soeur qui partage la même planète et à qui nous devons le respect et la compassion.
La première vague de confinement ne semble pas avoir été suffisante pour ouvrir les esprits et les coeurs, et comprendre que ce qui a été vécu par nous les êtres humains est vécu de façon décuplée par de très nombreux animaux d’élevage, sauvages captifs ou même parfois de compagnie.
Vous souvenez-vous du film Un jour sans fin avec Bill Murray ? Chaque jour, il revit la même chose, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il faut qu’il utilise ce qu’il a vécu la veille pour vivre plus en harmonie avec son entourage le jour d’après ?
Combien va-t-il falloir de périodes de confinement ?