Aujourd’hui, lors d’une collision entre un véhicule et un animal (sauvage ou domestique), les secours sont seulement dirigés vers le véhicule et ses passagers. Et l’animal dans tout ça ?
Des moyens conséquents sont déployés pour tenter de sauver les blessés humains, à juste titre, mais rien pour l’animal.
Celui-ci, lorsqu’il n’est pas mort, est laissé agonisant. S’il s’agit d’un chien ou d’un chat, il se trouvera peut-être un bon samaritain pour s’en occuper. Mais l’animal sauvage, sanglier, chevreuil, et hérisson en tête, sont abandonnés à leur triste sort.
Est-ce normal de laisser souffrir un animal blessé ? NON
L’article 515-14 du code civil nous le décrit comme un être vivant doué de sensibilité. Comme nous, il éprouve douleur, souffrance et angoisse.
Peut-on considérer que l’humain est victime de l’animal ? Et qu’à ce titre il pourrait dégager sa responsabilité ? Non
Hors des villes et villages, est-ce l’animal qui traverse la route ou la route qui traverse le territoire de l’animal ?
Le système actuel n’oblige pas le conducteur à porter assistance à l’animal blessé.
Où est l’éthique ? Où est la dignité ?
Comme l’indique Gandhi « On reconnait le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux ».
Ainsi, en cohérence avec l’article 515-14, nous considérons que la société doit intégrer dans ses obligations l’assistance à des animaux blessés par les collisions routières. Quand leur état est sans espoir, les animaux doivent être euthanasiés sur place (carabine avec seringue hypodermique pour les grands animaux).
Un fond payé par les automobilistes permettrait de subvenir aux dépenses vétérinaires. Nous développerons dans un autre article comment fonctionnerait concrètement cette assistance.