L’initiative citoyenne STOP VIVISECTION a atteint, et même dépassé, le 24 octobre 2013, une semaine avant la date limite, le million requis : 1 006 588 signatures, soit 100,65 % de son objectif. Maintenant, on va pouvoir discuter de l’abrogation de la directive 201/63/EU au Parlement européen. De plus Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Slovénie, Slovaquie, Bulgarie : sept pays, dont le quota était indispensable à l’aboutissement de l’ICE, l’ont atteint — et même un 8e, la Hongrie, et un neuvième… la France !
À quoi sert une ICE, et qui a déposé Stop Vivisection ?
Depuis le 1er avril 2012, les citoyens européens peuvent participer à l’activité législative de l’Union européenne. Avec ce nouvel outil, la Commission européenne est tenue d’analyser les demandes des citoyens dans les trois mois suivant le dépôt du million de signatures nécessaires, en organisant une audition publique du comité organisateur et en publiant par la suite une communication expliquant de quelle manière elle entend intervenir. Pour cette raison, l’initiative européenne est beaucoup plus efficace qu’une pétition classique.
Concrètement, c’est la députée italienne Sonia Alfano qui est à l’origine de l’initiative, avec un groupe d’eurodéputés. Déposée en mars 2012, l’ICE fut validée par l’Union européenne en juin. La récolte des signatures sur papier a débuté en septembre 2012, mais sur Internet seulement en janvier 2013 (retard dû à des problèmes techniques). Moins d’un an donc !
L’objectif de cette initiative est de faire appel à la Commission européenne afin d’abroger la directive 2010/63/EU, dite « pour la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques », en présentant une nouvelle proposition de directive visant à arrêter définitivement l’expérimentation animale.