La réintroduction de 2 ourses dans les Pyrénées déplait à quelques éleveurs qui pensent que la montagne leur appartient et n’hésitent pas à bafouer les lois, au mépris de la démocratie, de l’autorité de l’Etat et de la sécurité des citoyens.Ils menacent gravement les pro ours, organisent des barrages routiers en vallée d’Aspe, fouillent les camions, à grand renfort de communication presse…
La première ourse lâchée, “des anti-ours sont montés effectuer une battue en vallée d’Aspe” écrit le journal La République. “Des détonations ont été entendues du côté d’Etsaut ce jeudi matin. Des éleveurs hostiles aux réintroductions ont confirmé une battue d’effarouchement sur le site possible du lâcher d’une ourse.” “On a tout fait pour qu’elle s’en aille”, confirme un participant. Des coups de fusils auraient été tirés.Je suis extrêmement choqué par l’attitude de ces personnes.
Je constate des infractions de trouble, voire d’entrave à la libre circulation sur la voie publique. Je rappelle que la fouille des véhicules est strictement encadrée et doit être réalisée par des personnes assermentées afin de prévenir des infractions et non pour empêcher l’application du droit conformément et notamment à la Directive dite Habitats.En outre, la destruction ou la tentative de destruction d’espèces protégées dont fait partie l’ours, est un délit sanctionné jusqu’à sept ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
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Les jours passent et ils continuent, semblant n’être nullement inquiétés et profitant même des médias pour organiser la publicité de leurs actions totalement hors la loi.
Où est l’autorité de l’Etat ? Que font les personnes qui sont chargées de faire respecter les lois ?
Qui en France pourrait se permettre une telle attitude sans être sévèrement puni ? Y a-t-il des lois différentes d’un français à l’autre ?
Je demande que l’Etat engage des poursuites contre ces personnes et que la loi soit appliquée de toute urgence. Je demande aussi que ces personnes, faisant peser sur l’ours et la population une menace inadmissible, soient immédiatement désarmées.
Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l’expression de mes respectueuses salutations