C’est l’été, il fait beau, les valises sont prêtes, hop tout le monde en voiture ! Même le chien, du moins pour quelques kilomètres…. Arrêt de la voiture avant d’entrer sur l’autoroute, on laisse descendre son chien et on repart. « Après tout c’est pas grave, il va être récupéré par la fourrière. »
Oui, votre animal qui vous considère comme un Dieu, va être récupéré par une fourrière après vous avoir attendu et avoir erré. Vont-ils lui trouver un autre maître ? Quelle est  la réalité en France?

Chaque commune est dans l’obligation légale de faire appel à une fourrière pour ramasser les chiens et chats morts ou divagants. Depuis peu, les chats errants ne peuvent toutefois plus être amenés à la fourrière s’il existe un programme de stérilisation et d’identification de ces chats.

En moyenne, chaque français est taxé à la hauteur de 0,80€ par an pour financer ce service. On estime que cela représente donc un budget d’environ 50 millions d’Euros par an au niveau du pays.
En principe, contractuellement en tout cas, les fourrières doivent s’engager à :

  • Rechercher les maîtres des animaux trouvés
  • Les conserver 8 jours ouvrés en les soignant et nourrissant convenablement, avant de les confier gratuitement, vaccinés et tatoués à un refuge. Refuge qui doit ensuite les placer auprès de particuliers.
  • Si l’animal est dangereux ou gravement malade, il sera euthanasié.

Voici ce que vous financez. Alors, oui vous êtes en droit de penser que votre animal aura une seconde chance passé le traumatisme de l’abandon.

Hélas, la réalité est tout autre, bien plus morbide et surtout très bien cachée pour ne pas offusquer l’opinion publique :

En effet, les fourrières et les refuges qui y sont généralement liés, de statut privé mais aussi de statut associatif, seraient dans une logique de rentabilité et de facilité, et n’hésiteraient pas à réduire leurs coûts de fonctionnement au détriment des animaux.

  • Selon l’ANTAC seul 20% des chiens et 5% des chats retournent dans leur foyer d’origine. C’est vraiment très peu. Nous sommes en droit de nous demander si de réelles recherches ont bien lieu.
  • L’ « euthanasie » est une solution rentable car elle permettrait de diminuer les frais de recherches, de nourriture, de vétérinaires, de personnel, et d’investissement pour les locaux.
  • Comme il est difficile de placer les animaux à l’issu de la fourrière, on soupçonne également que des chiens et des chats puissent être revendus clandestinement à des laboratoires d’expérimentation animale.

C’est pourquoi, on constate que de plus en plus, certains et fourrières/refuges deviennent de véritables camps d’extermination.

Elles ne sont pas dans l’obligation de rendre des comptes, et ne publient généralement pas le nombre d’animaux trouvés, restitués, décédés ou euthanasiés, pas plus que les montants alloués aux frais vétérinaires, alimentaires… Les DDPP ont pourtant accès au registre d’entrées et sorties qui consignent les euthanasies mais ne font pas de remarque en cas d’euthanasie après le délai fourrière car ce n’est pas illégal si l’animal ne souffre pas lors de l’euthanasie.
Alors qu’elles remplissent un service public, financé par nos impôts, les fourrières (et refuges liés) travaillent en toute opacité et la condition de vie des animaux ne dépendrait que de leur bonne conscience et surtout de la politique économique interne.

Quelques chiffres inquiétants ont été obtenus suite à des procédures et/ou enquêtes menées par des associations de protection animale.
La Fourrière de l’Indre (230 000 habitants) accueillerait 1900 chiens et chats chaque année et environ 1200 seraient euthanasiés, soit 63 %. (Dossier suivi par l’ANTAC)
A Béziers, en 6 ans, on est passé de 54% à 13% d’euthanasies, grâce à la création de plusieurs associations motivées et compétentes qui ont aidé le refuge à trouver des foyers d’adoption aux animaux. (Article dans Midi libre relayé par l’ANTAC). Ils existent beaucoup de cas en France, trop pour les énumérer ici.

Actuellement, toujours selon l’Antac, le pourcentage d’euthanasies varierait de 5% à 60% d’une fourrière-refuge à une autre. L’Antac les classés en 3 catégories :

  • Fourrières exterminatrices : plus de 40% d’euthanasies
  • Fourrières intermédiaires : entre 10 et 40%
  • Fourrières protectrices : Moins de 10%

 

On est en droit de se demander pourquoi un si grand écart d’une fourrière-refuge à une autre ?

60% d’euthanasies chez les uns et seulement moins de 10%  chez les autres ? A croire que les animaux mourants et agressifs vont tous dans les mêmes refuges, et les tous-beaux-bien-portants dans les autres refuges.

Maintenant que vous savez la réalité sur le terrain, allez-vous abandonner votre animal ? Prendrez-vous le risque d’avoir sa mort sur votre conscience ?

Lorsqu’il vous regarde, vous attend toute la journée juste pour être avec vous, protège votre maison et vos enfants…vous aime au saut du lit, que vous soyez sale, mal peigné, mal rasé, malade, de mauvaise humeur, triste,…il vous aime tel que vous êtes juste parce que vous êtes son Maître.

Alors, soyez à la hauteur de ce qu’il vous donne.