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– suite au projet d’arrêté autorisant la mise en place de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées avant le 19/05/2022.
– concernant la capture de l’ours Goiat avant le 5/06/2022
Argumentaire proposé (⚠ Pas de copier coller !)
-Les arrêtés sur les effarouchements de 2019 et 2020 ont été déclarés illégaux par le Conseil d’État. Cet arrêté en reprend les mêmes principes, pourquoi continuer une pratique contestée par les plus hautes instances?
-Le CNPN (Conseil National de Protection de la Nature), instance d’experts scientifiques indépendants, ayant pour mission de donner son avis sur les projets de texte législatif touchant à la biodiversité, a encore rendu cette année un avis défavorable au projet d’arrêté ministériel à l’unanimité (http://www.consultations-publiques.developpement-durable….). Les avis des experts ne sont donc toujours pas pris en compte par les élus qui préfèrent se soumettre aux pressions des lobbies.
-L’effarouchement des ours présente un risque de dérangement généralisé sur cette espèce protégée mais plus généralement sur la faune sauvage si cette pratique venait à s’étendre sur l’ensemble des estives pyrénéennes engendrant une perte d’habitat non négligeable.
-Aucune étude n’a démontré le risque de dommages auditifs sur les ours lors de l’usage de cartouches à double détonation utilisées lors de l’effarouchement renforcé.
-Il y a également un risque de séparation des oursons de leur mère dans le cas de femelles suitées qui n’a pas été vérifié.
-L’effarouchement est toujours permis en zone cœur du Parc National des Pyrénées sur autorisation du directeur du Parc alors que ces méthodes devraient être interdites en zone de protection forte.
-Le seuil de dommages qui engendre le déclenchement de l’effarouchement est bas puisqu’il repose sur l’existence d’attaques sans données quantifiées. De plus, le régime d’indemnisation est basée sur une indemnisation au bénéfice du doute (responsabilité de l’ours non exclue) conduisant à une augmentation des dommages imputées aux ours et facilitant ainsi le déclenchement du protocole d’effarouchement.
-D’autres méthodes existent: il faut plutôt promouvoir et améliorer les protections des troupeaux, et mieux contrôler la mise en œuvre du triptyque de protection (regroupement nocturne, gardien, chiens de protection en nombre suffisant). Les méthodes d’effarouchement ont d’ailleurs été appliquées sur des estives où les troupeaux sont insuffisamment protégés.
-Le bilan sur les trois années d’expérimentation reste mitigé sur l’efficacité de l’effarouchement, notamment dans la durée, en raison notamment d’absence de protocole scientifique établi préalablement et il reste très lacunaire sur certains points. On continue donc à appliquer un protocole qui n’a pas été validé scientifiquement.
-Ces méthodes d’effarouchement sont très couteuses et il n’est pas fait état de la balance cout/bénéfice.

Argumentaire proposé (⚠ Pas de copier coller !)

Aucun élément ne démontre que l’ours Goiat est anormalement prédateur, ou a un comportement familier.

Le protocole “Ours à probleme” n’est pas respecté.  Certaines décisions ont été prises dans la précipitation, avec un manque de concertation ou d’éléments fiables, en fonction de la pression locale des éleveurs ou syndicats.

Une capture est toujours un acte risqué, générant du stress pour l’animal avec des possibilités d’accidents.

Goiat n’a eu aucun comportement anormal en 2021 , il n’y a donc aucune raison de le capturer.

Voir l’avis du CNPN