Il est fréquent d’entendre dans nos campagnes que ce sont les animaux sauvages qui contaminent les animaux domestiques, et qui apportent des maladies, qu’ils soient des volatiles migrateurs ou des mammifères dits nuisibles…
Cependant, chaque animal sauvage vivant dans son habitat naturel, a son propre système immunitaire, dépendant de sa façon de vivre, de ses déplacements, de sa nourriture, et prend soin de choisir précisément chaque élément nécessaire à ses besoins et son métabolisme. Il hérite donc d’un système immunitaire basé en partie sur son alimentation en baies, racines… etc, prélevée dans la nature. Il est donc dans un système complètement à part.
Si on regarde le mode de vie des animaux domestiqués par l’homme, appelés aussi animaux de rente, on s’aperçoit que l’homme les a cantonnés et installés dans un fonctionnement arrangé par et pour l’homme, souvent très loin de leur comportement naturel (cf porcs, poules, lapins…). Ils sont reclus dans des lieux fermés, souvent confinés, adaptés à un élevage et des contraintes édictées par le sens “capitalistique” de l’homme.
A cause de ces contraintes et de l’éloignement de cette pharmacie naturelle, les animaux de rente héritent ainsi directement des mêmes névroses que celles du fonctionnement humain, comme par exemple le stress ou l’énervement, et de ses maladies, comme les diarrhées, les inflammations internes, et les tuberculoses…
L’animal domestique va donc être soigné avec des médicaments utilisés et développés par et pour les hommes, avec les mêmes méthodes et principes, ce qui va lui transformer sa génétique petit à petit. L’homme en ingérant cette même chair marquée par ces “anti-biotiques” et toxines contribue à favoriser ce processus…..
Alors, finalement qui déclenche, transmet, fait proliférer ces maladies et autres épidémies ?
L’homme ne serait-il tout simplement pas le dénominateur commun, le catalyseur de cette chaîne complexe de la transmission et prolifération des maladies, de par de sa volonté de vouloir tout contrôler et tout (in) gérer ??