URGENT : répondre avant le 28 avril
REPONDRE A LA CONSULTATION :
Nous vous invitons à marquer votre profond désaccord par mail en répondant à la consultation à l’adresse suivante :ddt-consultations-publiques@haute-savoie.gouv.fr.
Suggestion d’arguments pour votre réponse :
Une nouvelle fois, la préfecture de Haute-Savoie cède à la pression exercée par les éleveurs locaux, associés aux producteurs et distributeurs de Reblochon. Au moins, on peut y voir de la constance, puisque les différents préfets ordonnent périodiquement l’exécution des bouquetins. Nous sommes fermement opposés, tout comme une grande partie de la population locale, à ce projet d’exécution car :
- ces 94 abattages exigés par les éleveurs et l’économie locale sont aberrants car les risques de contamination des élevages sont extrêmement faibles (1 cas en 19 ans),
- en contrepartie des abattages, les éleveurs n’ont pas fait le moindre effort pour isoler leurs troupeaux de la faune sauvage,
- rien n’a été fait non plus pour empêcher les chiens, par exemple, d’être vecteurs de la maladie,
- installant leurs animaux domestiques sur le territoire de la faune sauvage, les éleveurs se sont arrogés tous les droits, y.c. celui d’exécuter les occupants premiers,
- Contrairement à ce qu’indique le texte de la consultation, les bouquetins se laissent approcher à moins de 5 mètres, comme le constatent quotidiennement les randonneurs,
- Le niveau de prévalence a nettement baissé et le risque pour les élevages est considéré comme quasi nul, comme le montre le compte-rendu scientifique présenté par l’ONCFS en juillet dernier,
- C’est l’intervention humaine de ces dernières années qui, par abattage indiscriminé d’environ 480 bouquetins, avait fait exploser localement le taux de prévalence, comme analysé par plusieurs experts.
La mesure envisagée est clairement un abattage de masse destiné à satisfaire une classe d’éleveurs habitués à voir leurs exigences satisfaites, et non pas une mesure scientifiquement réfléchie. La population peut constater le peu de cas qui est faite des nombreuses études conduites par l’ANSES, le CNPN et le MNHN.
Voir la consultation sur le site de la préfecture